La question du mur fort
Plusieurs exploitants suivent les recommandations de la circulaire du 8 mai 1981 (abrogée), reprises dans l'arrête du 20 avril 2007 et par le
SFEPA dans son Guide des Bonnes Pratiques pour réduire les zones de danger générées par leurs installations.
De nombreux dossiers considèrent que la division de risque 1.3 ne produit qu'un effet thermique et qu'un mur en parpaings est suffisant pour contenir les effets d'un incendie. Or la définition de la DR 1.3 précise que ces matières et objets comportent un risque léger de souffle ou de projections ou de l’un et de l’autre. Un mur en parpaings de 20 cm ne peut pas en ce cas constituer une protection suffisante.
- "Un mur de protection est un mur capable de résister à une explosion se produisant à proximité ou d'empêcher la détonation presque simultanée des matières ou objets qu'il sépare. Il doit être conçu de manière à atténuer les effets des ondes de choc et à ne pas se renverser ou projeter des fragments sur les personnes ou installations à protéger"
- Le mur de protection doit dépasser de deux mètres le sommet de la charge qu'il contient
- la pression doit être évacuée par des surfaces de décharges telles qu'une toiture soufflable, mais aussi par des surfaces latérales de décharge de pression telles les portes du pavillon par exemple, pour lesquelles les effets sont susceptibles d'être augmentés.[/i]
Le
SFEPA donne un exemple d'atelier à murs forts et toiture soufflable dans son Guide des Bonnes Pratiques :
Photo extraite du Guide des Bonnes Pratiques, avec les remerciements d'Euro Bengale
Les murs de protection de ce bâtiment n'ont à l'évidence rien à voir avec un simple mur en parpaings